PCS - Comprendre le plan communal de sauvegarde
Une obligation légale pour 10800 communes et leur intercommunalité.
Cityc Alerte est compatible et préconisé pour la mise en oeuvre de votre PCS.
Le dispositif est efficace pour l'alerte des populations comme pour la communication des cellules de crise et postes de commandement.
Les communes mettent en place un Plan Communal de Sauvegarde pour se préparer en terme d’organisation et d’outils techniques pour faire face aux risques majeurs susceptibles de survenir sur leur territoire. L’une des responsabilités du PCS est de disposer d’un (ou plusieurs) moyen(s) d’alerte efficace(s) pour informer toute une population. Cela comprend aussi la diffusion de toutes les consignes à respecter pour assurer la sécurité de chacun.
Les collectivités se doivent d’informer et d’alerter les populations. Le Plan Communal de Sauvegarde (PCS) permet de mener à bien cette mission.
Pour cela, dans le Plan, l’alerte doit se concevoir à deux niveaux :
- La réception (la manière dont les collectivités sont informées des évènements survenant dans la commune)
- La transmission de l’alerte aux habitants
Le PCS inspire les communes à utiliser tous les moyens possibles pour prévenir d’un danger et informer les populations.
Un « pôle expert » en interne ou un cabinet spécialisé dans la prévention et la planification des mesures de sécurité peuvent travailler sur l’élaboration d’un PCS dans une commune. Parmi ce pôle, se trouvent :
- Des spécialistes en géotechniques
- Des chimistes travaillant sur les risques industriels ou les risques de transport de matières dangereuses (TMD)
- Des spécialistes de l’urgence
- Des chargés de communication
Ce pôle peut se réunir pour définir les aspects spécifiques d’un projet d’alerte, pour enrichir au fur et à mesure les informations ou pour émettre un avis sur un travail effectué.
Des organismes ont été créés pour apporter une aide répondant aux besoins des communes pour instaurer un PCS.
Dans chaque département les communes peuvent trouver différentes aides :
- Identification des données à contrôler
- Détermination d’une périodicité de vérification
- Utilisation des moyens de contrôle
- Désignation d’une personne en charge de ces vérifications
- Mise en place d’une procédure de suivi documentaire
Lorsqu’une alerte doit être lancée, les collectivités doivent identifier des éléments spécifiques qui détermineront les canaux de diffusion à utiliser. Ces éléments sont :
- Les caractéristiques de la zone concernée par le danger : prise en compte de la surface à couvrir, type d’environnement et reliefs, nombre d’habitants et établissements à contacter, liste des contraintes possibles …
- Les délais possibles entre la réception d’une alerte, sa diffusion et la réalisation de l’évènement. Ces derniers se déterminent en fonction de la cinétique du phénomène et du moment où la collectivité est en connaissance du danger.
En fonction de l’identification de ces points, les sources d’alerte pourront être définies.
- Permettre aux élus et au personnel communal de prendre connaissance du dispositif
- Communiquer des éléments aux partenaires de la commune
- Mettre en avant le travail de la collectivité auprès des habitants
- Motiver tous les acteurs devant intervenir dans le PCS
Le Plan Particulier de Mise en sécurité (PPMS) est mis en place dans le cadre d’un PCS et est destiné à protéger les élèves dans les établissements scolaires en cas d’évènement majeur.
La coordination entre le PCS et le PPMS permet de prévoir les dispositions (ex : réception de l’alerte) et les moyens techniques (identification du matériel de sécurité et des lieux de regroupement sécurisés) nécessaires.
Lorsque la collectivité reçoit une information concernant l’arrivée imminente d’un risque majeur, elle se doit d'agir rapidement pour assurer la sécurité de la population. Pour répondre à l'obligation d'informer et d'alerter les populations, la commune doit mettre en place un dispositif opérationnel de traitement d'alerte à deux niveaux :
- Une procédure de diffusion en interne. Un agent doit être en mesure d’informer rapidement le maire ou un élu pour que celui-ci puisse intervenir rapidement
- La diffusion à la population: un plan doit être préalablement défini. Les points à déterminer sont :
- Les modalités décisionnelles
- Les cibles avec une hiérarchisation des personnes à contacter en priorité
- Les moyens opérationnels et modalités techniques
- Les moyens de contrôle pour veiller à la bonne diffusion du message
- La liste des risques identifiés
- La liste des outils et moyens techniques de la commune
- La liste des bâtiments pour reloger les habitants en cas de sinistre
- La liste des systèmes d’alerte qui assurent une diffusion rapide des messages d’alerte à la population
- La liste des personnes travaillant sur ce dispositif et leurs coordonnées.
- Un organigramme des personnes qui prennent part au dispositif et leurs responsabilités
- Les actions que chaque personne doit réaliser
- Les modalités pour les contacter
- Le lieu déterminé pour les réunions du PCC (Poste de Commandement Communal) et les modalités de mise en œuvre.
- La collecte des informations
- Mise en place des entretiens individuels
- Analyse de l’histoire
- Organisation d’une réunion de synthèse
- Redéfinition d’un plan d’action
- La mise à disposition des moyens communautaires pour identifier les besoins de chaque commune
- La mutualisation des moyens communaux pour traiter les demandes entre les différentes communes.
- Des outils de regroupement de données. Ils regroupent des informations sur les moyens et les lieux de stockage. Il s’agit donc d’une base de données concernant les requêtes et les besoins.
- Des outils de traitement : fiches « identification des besoins » et fiches « demande de moyens ».
Lorsqu'une collectivité utilise un système d'alerte et
d'information aux populations (SAIP), elle se doit de protéger les données de
leurs habitants et d’adopter des outils conforment à la RGPD (Règlement Général
sur la Protection des Données).
Pour informer les administrés en cas de situation urgente,
les maires peuvent constituer des registres nominatifs. Cependant, les
personnes figurant dans ce registre doivent s’inscrire volontairement.
De plus, les données sont protégées et l’utilisation de ces
fichiers ne peuvent servir qu’à informer.
Le système d’alerte
doit également remplir toutes les obligations imposées à l’envoi d’un message
informatif. Il peut aussi être nécessaire de mettre en place un dispositif (ex :
formulaire ou numéro d’appel) dédié à l’inscription, à la désinscription et aux
choix des messages autorisés.